Étienne Bauer

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Étienne Bauer
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Biographie
Naissance
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Zurich (Suisse)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
7e arrondissement de Paris (France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Lycée Fustel de Coulanges de Strasbourg
Lycée Henri-IVVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Haut fonctionnaire, résistant françaisVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Edmond BauerVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Conflit
Seconde Guerre mondialeVoir et modifier les données sur Wikidata

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Étienne Bauer, né le à Zurich et mort le à Paris[1], est un physicien[2], résistant et haut fonctionnaire français[3],[4].

Biographie

Il est né à Zurich où son père, le physicien Edmond Bauer, blessé à Charleroi durant la Première Guerre mondiale, est interné[5].

Le père d'Étienne Bauer enseigne la physique à la Faculté des sciences de Strasbourg. Avec son frère jumeau, Étienne Bauer reçoit son éducation par des instituteurs chez lui à la maison. À Strasbourg, il entre au lycée Fustel-de-Coulanges en classe de 7e[5].

Il continue ses études secondaires au lycée Henri-IV à Paris. Il passe son baccalauréat en philosophie en 1934[5].

Il fait une licence en histoire de l'art et prépare le concours de l'École des chartes. En , il ne peut passer le concours à cause de la déclaration de la guerre[5].

Mobilisé, il est versé dans l'Intendance à Bordeaux, puis dans la Cavalerie motorisée. Il est démobilisé à Montauban et entre dans la Résistance. Il est membre du mouvement Libération-Sud.

Après la Guerre, Alexandre Parodi le nomme chef de service au ministère du Travail, entre 1945 et 1946. En 1947, il entre au cabinet de Frédéric Joliot-Curie, haut-commissaire à l'énergie atomique. De 1950 à 1960, il est attaché à la direction du Centre d'études nucléaires de Saclay. Parallèlement, il passe deux ans à la direction des musées de France.

En 1958, il entre au cabinet d'André Boulloche, ministre de l'Éducation nationale. Son domaine concerne les universités puis le CNRS. Nommé en 1960 adjoint au directeur de l'Institut national des sciences et techniques nucléaires, il exerce ses fonctions jusqu'à sa retraite.

Il a été un membre actif du mouvement Pugwash dans les années soixante.

Famille

Il est le fils d'Edmond Bauer et de Renée Kahn[5], qui se sont épousés en 1911[6] et ont eu trois autres enfants : Anne-Marie, Jean-Pierre et Michel.

Son père, Edmond Bauer[7], est un physicien français, professeur à la Faculté des sciences de Paris.

Étienne Bauer est le neveu de la pédagogue Alice Hertz-Bauer et de l'anthropologue Robert Hertz.

Distinctions

Notes et références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Etienne Bauer, sur le Sudoc.
  3. Famille BAUER, par François Fouré, sur memoresist.org.
  4. L'ESPRIT DE RÉSISTANCE : SOUVENIRS ET TÉMOIGNAGES (1994, À RÉÉCOUTER OU À PODCASTER). reseau-canope.fr.
  5. a b c d et e BAUER Étienne [note biographique.]
  6. (en) OBITUARIES. Edmond Bauer. physicstoday.scitation.org.
  7. « Edmond Bauer (1880-1963) », sur persee.fr

Voir aussi

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • IdRef
  • Entretien avec Étienne Bauer, par Martine Allaire et Marie-Thérèse Frank, 9 mars 1993, à consulter sur le site Persée
  • Entretiens d'Étienne Bauer avec Bertrand Goldschmidt, Francis Perrin, Pierre Auger et Jules Guéron, Vidéothèque du CNRS
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