Amico Aspertini

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Amico Aspertini
Plafond de la chapelle de la Croix
Basilica di San Frediano de Lucques
Naissance
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BologneVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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BologneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Peintre, artiste graphique, enlumineur, sculpteur, designerVoir et modifier les données sur Wikidata
Lieux de travail
Lucques, BologneVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Giovanni Aspertini (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Guido Aspertini (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Amico Aspertini (Bologne, 1474 - Bologne, 1552) est un peintre italien, fresquiste et enlumineur de la Renaissance, dont le style complexe, excentrique et éclectique posa les principes du maniérisme. Il est considéré comme le premier peintre de l'école bolonaise.

Biographie

Né à Bologne, fils du peintre Giovanni Antonio Aspertini et frère cadet d'un autre peintre Guido Aspertini, il étudie avec des maîtres comme Lorenzo Costa et Francesco Francia.

Il apparaît à Rome dès 1496 à l'époque de l'engouement pour l'Antiquité, et peint dans un style influencé par Pinturicchio. De retour à Bologne il devient une figure centrale du nouveau goût « proto-classique »[1], et collabore en 1505, avec Francia et Costa à la peinture des fresques de l'oratoire de sainte Cécile à Basilique San Giacomo Maggiore, commandées par Giovanni II Bentivoglio.

Après la chute des Bentivoglio, il se rend à Lucques en 1508, où il peint un cycle de fresques majestueuses dans la chapelle de la Croix, à la Basilique San Frediano, puis de 1510 à 1531, il participe comme sculpteur aux travaux du portail de San Petronio à Bologne. En 1519 il peint un retable pour cette même basilique et en 1531, il reçoit commande des volets de l'orgue.

Saint Cassiano,
Pinacothèque de Brera

En 1529, il est un des deux artistes qui décorent l'arc de triomphe pour l'accueil du pape Clément VII et de l'empereur Charles Quint.

Il a aussi inspiré quelques gravures sur bois de Francesco Denanto.

Son imaginaire, comme celui du Ferrarais Ludovico Mazzolino, fut nourri par l'œuvre humaniste, teintée d'ésotérisme, d'Ercole de’ Roberti qui a stimulé leur goût pour la magie, le masque, le tragique et le grotesque. Ils bénéficièrent aussi de la puissance expressive de la peinture allemande qui s'est répandue dans la plaine émilienne grâce au gravures et aux voyages à Venise où la mode était aux écoles du Nord[2].

Œuvres

Cérémonie de baptême,
Vanderbilt University
  • Profil de héros (1496), Christian Museum, Esztergom
  • Adoration des bergers, Staatliche Museen Berlin
  • Saint Cassiano, 1re moitié de XVIe siècle, panneau, 34 × 38 cm, Pinacothèque de Brera
  • Peintures grotesques d'après l'antique, inspirées par la Domus Aurea de Néron
  • Fresques, Oratoire de sainte Cécile, (1505), Basilique San Giacomo Maggiore (Bologne)
  • Fresques de la chapelle de la Croix de la Basilique San Frediano (1508), Lucques
  • Pietà avec les saints Marc, Ambroise, Jean et Antoine abbé (1519), Basilique San Petronio
  • Adoration des bergers (1520), huile sur bois, 44 × 34 cm, Galerie des Offices, Florence[3]
  • Ville en flammes avec figures dans le paysage, vers 1530, huile sur papier marouflé sur toile, 39 × 53 cm, collection Alana (acquisition en 2016), Newark (Delaware), États-Unis[4].
  • Buffet des orgues : L'Évêque Célestin consacre saint Pétrone ; Pétrone entre à Bologne ; Le Prêche de Pétrone ; Pétrone fait un miracle (1531), Basilique San Petronio (Bologne)
  • L'Enlèvement des Sabines et La Continence de Scipion, Museo del Prado, (Madrid)
  • Cérémonie de baptême, tempera sur panneau, 62 × 75 cm, Vanderbilt University
  • Livre d'heures de Bonaparte Ghislieri, quelques miniatures en collaboration avec Matteo da Milano et Le Pérugin, British Library Yates Thompson 29[5]

Notes et références

  1. Mauro Luco, « Biographies », dans Mina Gregori, Le Musée des Offices et le Palais Pitti, Paris, Editions Place des Victoires, (ISBN 2-84459-006-3), p. 632
  2. treccani.it - Amico Aspertini
  3. Mina Gregori (trad. de l'italien), Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Paris, Editions Place des Victoires, , 685 p. (ISBN 2-84459-006-3), p.149
  4. Carlo Falciani et Pierre Curie (dir.), La Collection Alana : Chefs-d'œuvre de la peinture italienne, Bruxelles, Fonds Mercator, , 216 p. (ISBN 978-94-6230-154-2)
    Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition au musée Jacquemart-André du 13 septembre 2019 au 20 janvier 2020, notice de Carlo Falciani p. 177.
  5. Notice de la BL

Liens externes

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