Anne Rosine Noilly-Prat

Anne Rosine Noilly-Prat
Biographie
Naissance
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LyonVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
MarseilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
EntrepreneuseVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Anne Rosine Noilly Prat né à Lyon en 1825 morte à Marseille le était une femme d'affaires (fabrication de liqueurs) et une bienfaitrice. Elle était l'arrière-grand-mère de la comtesse Lily Pastré, mécène ayant protégé de nombreux artistes juifs sous l'Occupation.

Biographie

Anne Rosine Noilly-Prat est la fille de Madeleine Briget et d'un fabricant de liqueurs lyonnais, Louis Noilly, qui établit à Marseille en 1843, rue Paradis, un établissement de vente et de fabrication de ses produits ; il en confie la direction à Claudius Prat qui épousera Anne Rosine âgée seulement de dix neuf ans. Ils auront trois enfants :

  • Louis Prat, né le
  • Jean Prat, né le
  • Marie Prat, née le , grand-mère paternelle de Lily Pastré.

Anne Rosine perd son mari en 1859 et son père en 1865. Elle devient le chef de l'entreprise Noilly Prat et le restera durant trente-sept ans jusqu'à sa mort.

La femme d'affaires ne doit pas faire oublier la dame des bonnes œuvres. A Marseille, elle fonde l'asile des Dames du Calvaire (actuelle Clinique Saint-Elisabeth rue Chape) pour les femmes incurables, finance la construction de l'église et du couvent des Dominicains, préside la Petite Œuvre pour les jeunes filles pauvres et offre à sa paroisse de l'église Saint-Joseph (rue Paradis), le maître-autel monumental de marbre et d'onyx commandé aux ateliers de Jules Cantini. Pendant l'épidémie de choléra qui ravage Marseille en 1884, elle se dépense sans compter et visite les malades à domicile ou dans les hôpitaux[1]. Enfin, elle distribue gratuitement 600 000 litres par an de vin de messe.

Elle possède un important patrimoine immobilier rue Paradis à Marseille. Elle est aussi propriétaire d'une bastide à Montredon où se trouve actuellement l'école de la Marine Marchande ; c'est là qu'elle décède.

Bibliographie

  • Académie de Marseille, Dictionnaire des marseillais, Edisud, Marseille, 2001, (ISBN 2-7449-0254-3)
  • Adrien Blés, Dictionnaire historique des rues de Marseille, Ed. Jeanne Laffitte, Marseille, 1989, (ISBN 2-86276-195-8).
  • Roland Caty, Éliane Richard et Pierre Échinard (préf. Émile Temine), Les patrons du second Empire : Marseille, Paris, Picard, , 332 p. (ISBN 978-2-7084-0557-8, BNF 37074554).

Références

  1. Roland Caty, Eliane Richard et Pierre Echinard, Les patrons du second Empire, Picard, Paris, 1999, p. 210, (ISBN 2-7084-0557-8)
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