Barrage-réservoir de la Mapé

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Barrage-réservoir de la Mapé
Géographie
Pays
 Cameroun
Région
Ouest
Coordonnées
6° 01′ 56″ N, 11° 18′ 18″ E
Cours d'eau
Mapé
Objectifs et impacts
Vocation
Régulation de la Sanaga
Date de mise en service
1988
Réservoir
Altitude
724 m
Volume
3,2 km³
Géolocalisation sur la carte : Cameroun
(Voir situation sur carte : Cameroun)
Géolocalisation sur la carte : région de l'Ouest
(Voir situation sur carte : région de l'Ouest)

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Le barrage-réservoir de la Mapé est un barrage de retenue camerounais situé dans l'arrondissement de Bankim (région de l'Adamaoua, département de Mayo-Banyo), à 11 km au nord-est de Magba[2], sur la rivière Mapé, Il est destiné à réguler le niveau du fleuve Sanaga afin d'augmenter la production d'hydroélectricité des barrages aval[3].

Construction

Le projet a démarré en 1985, et la construction par la SONEL s'est achevée en 1988[4]

Gestion

Carte Électricité au Cameroun
500 km
1:18 610 000
Lom-Pangar (30 Mw)
Lom-Pangar (30 Mw)
Lom-Pangar (30 Mw)
Édéa(276,4 Mw)
Édéa(276,4 Mw)
Édéa(276,4 Mw)
Mekin (15 Mw)
Mekin (15 Mw)
Mekin (15 Mw)
Memve'ele (211 Mw)
Memve'ele (211 Mw)
Memve'ele (211 Mw)
Mokolo (?? Mw)
Mokolo (?? Mw)
Mokolo (?? Mw)
Song Loulou (384 Mw)
Song Loulou (384 Mw)
Song Loulou (384 Mw)
Mapé (??? Mw)
Mapé (??? Mw)
Mapé (??? Mw)
Lagdo (72 Mw)
Lagdo (72 Mw)
Lagdo (72 Mw)
Chollet (600 Mw)
Chollet (600 Mw)
Chollet (600 Mw)
Légende
Centrales hydroélectriques existantes
Centrales hydroélectriques en projet
(192 Mw) Capacités installées (en Mégawatts)

La gestion a successivement été assurée par la SONEL puis AES Corporation Sonel puis Eneo. En août 2015, cette dernière en a annoncé le transfert à Electricity Development Corporation, avec celle des barrages de retenue de Mbakaou et de la Mapé, dans le cadre d'une réforme réglementaire[5].

Pêche

Le lac, à cheval sur les régions du Nord-Ouest et de l'Amadaoua et du Nord-Est, a une profondeur maximum de 18 m, et une profondeur moyenne de 5 m. Il a été exploité de façon très intensive par des professionnels nigériens, nigérians et maliens pour une activité artisanale de pêche (silures et tilapias). Les estimations des prises dans les années 1990 étaient de 1 500 tonnes par an, en constante diminution[1].

Références

  1. a et b Vallet, 1974, p. 25-26.
  2. « Dynamique d’un espace géographique autour d’un barrage », sur PlaGéo-Département de Géographie/ENS/Université de Maroua (consulté le ).
  3. Gabriel Tchatat/PNUD, « Rapport final - Cameroun - Contribution à la préparation du rapport national pour la formulation du livre blanc régional sur l'accès universel aux services énergétiques intégrant le développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique », sur www.se4all.org, , p. 40
  4. Banque africaine de développement, « Rapport d'achèvement du projet de barrage de la Mapé », sur www.afdb.org, (consulté le ).
  5. Omer Mbadi, « Cameroun : Eneo va investir 11 milliards de F CFA pour réhabiliter le barrage de Song Loulou - JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com, (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

  • M. F. Vallet, Intensification de le gestion des petits plans d'eau en Afrique francophone, Food & Agriculture Org., , 58 p. (ISBN 978-92-5-203362-2 et 9252033629, lire en ligne).

Articles connexes

v · m
Barrages hydroélectriques au Cameroun
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