Ericameria nauseosa

Ericameria nauseosa
Description de l'image rubber rabbitbrush 01.jpg.
Classification de Cronquist (1981)
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Asteridae
Ordre Asterales
Famille Asteraceae
Genre Ericameria

Espèce

Ericameria nauseosa
(Pall. ex Pursh) G.L.Nesom & Baird, 1993

Classification APG III (2009)

Classification APG III (2009)
Ordre Asterales
Famille Asteraceae
Sous-famille Asteroideae
Tribu Astereae
Sous-tribu Pentachaetinae
Genre Ericameria

La Bigelovie puante (Ericameria nauseosa, syn. Chrysothamnus nauseosus) est une espèce de plante à fleurs de la famille des Asteraceae originaire des régions arides d'Amérique du Nord. On a identifié 28 sous-espèces de cette plante[1].

Habitat

La plante est présente dans les états américains de l'Utah, de l'Arizona et du Nouveau-Mexique[2]. L'arbuste est présent dans les zones sauvages non entretenues, sur des propriétés abandonnées ou le long des routes[3]. Il peut supporter des conditions arides.

Description

photo de quelques fleurs en gros plan
Fleurs.

c'est un buisson ou arbuste pouvant atteindre une taille entre 30 cm et 2,3 mètres. Son nom lui vient de l'odeur désagréable qu'il dégage lors de la floraison de ses fleurs jaunes de la fin de l'été jusqu'au début de l'automne. L'arbuste se reproduit par les graines mais aussi par rejet de ses racines. Les feuilles sont longues et fines mais dépendent de la sous-espèce. Les branches sont flexibles, de couleur vert-gris[1].

Durant l'hiver, l'arbuste sert à l'alimentation de nombreux animaux.

Utilisation

L'Homme s'en sert comme plante d'ornement dans les régions où l'eau est rare ou encore comme petit bois pour faire du feu.

Divers

Les spécimens qui poussent dans le Bayo Canyon près de Los Alamos au Nouveau-Mexique ont une concentration en strontium-90 plus de 300 000 fois plus élevée qu'une plante normale. Cela est dû à la présence d'une proche usine des traitements des déchets et au fait que la plante confond cet élément radioactif avec le calcium. Ils sont identiques aux spécimens non touchés, et la seule façon de les détecter est d'utiliser un compteur geiger[4].

Annexes

Liens externes

  • (en) de la plante sur le site de l'USDA

Références externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Ericameria nauseosa, sur Wikimedia Commons
  • Ericameria nauseosa, sur Wikispecies
  • (en) Référence Flora of North America : Ericameria nauseosa
  • (fr + en) Référence ITIS : Ericameria nauseosa (Pall. ex Pursh) G.L. Nesom & Baird
  • (en) Référence NCBI : Ericameria nauseosa (taxons inclus)
  • (en) Référence GRIN : espèce Ericameria nauseosa (Pall. ex Pursh) G. L. Nesom & G. I. Baird

Notes et références

  1. a et b Wendy Mee et al. Waterwise, Native Plants for Intermountain Landscapes. Utah State University Press, 2003.
  2. (en) Profil de la plante sur le site de l'USDA
  3. (en) Utah State University Extension.
  4. Masco, Joseph. The Nuclear Borderlands: The Manhattan Project in Post-Cold War New Mexico. Princeton University Press, 2006.
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