Gymnopilus penetrans

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Gymnopilus penetrans

Gymnopile pénétrant.

Classification MycoBank
Règne	Fungi
Sous-règne	Dikarya
Division	Basidiomycota
Sous-division	Agaricomycotina
Classe	Agaricomycetes
Sous-classe	Agaricomycetidae
Ordre	Agaricales
Famille	Strophariaceae
Genre	Gymnopilus

Espèce

Gymnopilus penetrans
(Fr.) Murrill, 1912

Gymnopilus penetrans, le Gymnopile pénétrant^[1], est une espèce de champignons basidiomycètes lignicole de la famille des Strophariaceae.

Noms vernaculaires

Flammule pénétrante^[1]
Flammule du sapin^[2]

Biologie

C'est un saprophyte que l'on trouve essentiellement sur du bois mort résineux sur lequel il pousse en touffes plus ou moins fournies. Il provoque sur ce bois une pourriture blanche. On peut observer son rhizomorphe mélanisé enfoncé dans le bois mort (d'où l'épithète spécifique penetrans)^[3] qui le nourrit grâce à la dégradation de la lignine qui libère des petits tannins, des bouts d'acides aminés et des sucres de cellulose par là tous assimilables par le champignon^[4].

Toxicité

L'amertume extrême de ce champignon issue des tanins libérés lors de la dégradation de la lignine, exclut toute idée de comestibilité. C'est d'ailleurs un puissant purgatif et un émétique violent.

Liste des variétés

Selon MycoBank (23 janvier 2023)^[5] :

Gymnopilus penetrans var. hybridus (Bull.) P.Roux & Guy Garcia, 2006
Gymnopilus penetrans var. penetrans

Systématique

Le nom correct complet (avec auteur) de ce taxon est Gymnopilus penetrans (Fr.) Murrill, 1912^[5]^,^[6].

L'espèce a été initialement classée dans le genre Agaricus sous le basionyme Agaricus penetrans Fr., 1815^[5].

Gymnopilus penetrans a pour synonymes^[5] :

Agaricus penetrans Fr., 1815
Dryophila penetrans (Fr.) Quél., 1886
Flammula penetrans var. penetrans
Flammula penetrans (Fr.) Quél., 1872
Fulvidula penetrans (Fr.) Singer, 1937
Naucoria penetrans (Fr.) Henn., 1898

Publication originale

(en) William A. Murrill, « The Agaricaceae of the Pacific Coast: II », Mycologia, Mycological Society of America (d), NYBG et Taylor & Francis, vol. 4, n^o 5,‎ septembre 1912, p. 231 (ISSN 0027-5514 et 1557-2536, OCLC 1640733, DOI 10.1080/00275514.1912.12017913, JSTOR 3753448, lire en ligne).

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Gymnopilus penetrans, sur Wikimedia Commons
Gymnopilus penetrans, sur Wikispecies

Liens externes

(en) Référence BioLib : Gymnopilus penetrans (Fr.) Murrill (consulté le 23 janvier 2023)
(en) Référence Catalogue of Life : Gymnopilus penetrans (Fr.) Murrill (consulté le 23 janvier 2023)
(fr + en) Référence EOL : Gymnopilus penetrans (Fr.) Murrill 1912 (consulté le 23 janvier 2023)
(en) Référence Index Fungorum : Gymnopilus penetrans (Fr.) Murrill (consulté le 23 janvier 2023)
(fr + en) Référence GBIF : Gymnopilus penetrans (Fr.) Murrill (consulté le 23 janvier 2023)
(fr) Référence INPN : Gymnopilus penetrans (Fr.) Murrill, 1912 (TAXREF) (consulté le 23 janvier 2023)
(en) Référence IRMNG : Gymnopilus penetrans (Fr.) Murrill, 1912 (consulté le 23 janvier 2023)
(en) Référence MycoBank : Gymnopilus penetrans (Fr.) Murrill (consulté le 23 janvier 2023)
(en) Référence NCBI : Gymnopilus penetrans (taxons inclus) (consulté le 10 décembre 2014)
(en) Référence OEPP : Gymnopilus penetrans (Fries) Murrill (consulté le 23 janvier 2023)
(en) Référence Taxonomicon : Gymnopilus penetrans (Fr.) Murrill (consulté le 23 janvier 2023)
(en) Référence WoRMS : Gymnopilus penetrans (Fr.) Murrill, 1912 (+ liste espèces) (consulté le 23 janvier 2023)

Notes et références

↑ ^{a et b} (fr) Guide des champignons : Gymnopile pénétrant.
↑ Carpophore.ch : Flammule-du-sapin
↑ Le nom vient quant à lui du grec ancien gymnos, « nu », et de pilos « chapeau », bien que ce genre ne soit pas le seul à avoir un chapeau nu.
↑ Marc-André Selosse, Les Goûts et les couleurs du monde. Une histoire naturelle des tannins, de l'écologie à la santé, Actes Sud Nature, 2019, p. 230.
↑ ^{a b c et d} V. Robert, G. Stegehuis and J. Stalpers. 2005. The MycoBank engine and related databases. https://www.mycobank.org/, consulté le 23 janvier 2023
↑ Murrill 1912, p. 99