Hanna Malek

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Hanna Malek
Biographie
Naissance
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Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 91 ans)
DamasVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
حنا مالكVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
syrienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
MagistratVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Hanna Malek, né le à Rachaya el-Wadi (Bekaa, en Syrie à l’époque), décédé le à Damas, avocat, magistrat[1] juge en première instance du tribunal des causes étrangères à Damas[2] et secrétaire général de la présidence du Conseil syrien[3].

Biographie

Il a fait ses études scolaires dans différents établissements à Zahlé, à Damas et au Protestant College (devenu université américaine de Beyrouth). Il a obtenu la licence en droit de l’université de Damas en 1924.

Il a intégré aussitôt la magistrature et a occupé plusieurs fonctions : juge dans les tribunaux mixtes franco-syriens, juge d’instruction, juge de paix, président de tribunal, conseiller à la Cour d’appel, avocat général près la Cour d’assises, procureur de la République, inspecteur de la Justice, procureur général près la Cour de cassation et la Haute Cour constitutionnelle.

En 1954 il quitte la magistrature pour intégrer la haute administration : il est nommé secrétaire général de la Présidence du Conseil. En 1958, avec l’avènement de l’union avec l’Égypte et la création de la République arabe unie (RAU), il devient secrétaire général de la présidence de la République en résidence à Damas.

Il a été mis fin à ses fonctions par décret présidentiel en date du , signé par le président Gamal Abdel Nasser.

Parallèlement à ses fonctions, il a joué un rôle de premier ordre au sein de la communauté chrétienne orthodoxe. Il a notamment été l’initiateur et le principal rédacteur des lois relatives aux statuts personnels (état civil), toujours en vigueur.

Franc-maçonnerie

iI est initié le dans la Loge Syrie à Damas, passe compagnon le , et maître le [2]. Il devient officier de la Grande Loge de Syrie, et est élu grand maître avec le plus haut grade du Rite écossais ancien et accepté[3],[4].

Distinctions

Ses publications

  • Précis de droit pénal, (enseigné à l’Académie de police de Damas), Damas 1950, réédité en 1952
  • Statuts personnels et tribunaux des communautés chrétiennes en Syrie et au Liban, Beyrouth 1972, deuxième édition en 1978
  • L'État, le nationalisme arabe, la religion et l’Union, Damas 1986
  • Les mémoires de Hanna Malek, prêt à être imprimé
  • Ainsi que de nombreux articles et études.

Divers

Il épouse le sa cousine Agnès Chahine (décédée le ). Ils eurent 3 enfants : Abdallah (Albert), Hind et Nabil.

Notes et références

  1. « Bulletin mensuel ["puis" officiel] des actes administratifs du Haut Commissariat ["puis" administratifs de la Délégation] », sur Gallica, (consulté le )
  2. a et b Archives du Godf, carton 1000, correspondance de la Loge syrie au Godf du 15 06 1927
  3. a et b Jean Marc Aractingi, Dictionnaire des Francs maçons arabes et musulmans, Amazon editions, (ISBN 9781985235090)
  4. (en) Abdallah Naaman, Le Liban: Histoire d'une nation inachevée, Éditions Glyphe, (ISBN 978-2-36934-015-7, lire en ligne)
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