Henri Laffillée

Henri Laffillée
Fonction
Architecte en chef des monuments historiques
Biographie
Naissance
Décès
(à 88 ans)
16e arrondissement de Paris
Nom de naissance
Louis, Henri LaffilléeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École nationale supérieure des beaux-arts (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
ArchitecteVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Jeanne Barbier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
signature de Henri Laffillée
Signature

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Louis Henri Laffillée est un architecte français, architecte en chef des monuments historiques et architecte diocésain né à Paris le et mort à Paris 16e le [1].

Biographie

Henri Laffillée a été élève de l'École des Beaux-Arts, dans la promotion de 1876. Il a été l'élève de Charles Laisné et de Léon Ginain. Pendant sa scolarité, il a reçu le 1er prix Rougevin, le prix Chaudesaignes. Il est sorti diplômé de l'école en 1885.

En 1879, il est nommé inspecteur attaché aux travaux de la cathédrale de Reims, poste qu'il occupe jusqu'en 1885 au moins[2]. Il est entré dans le Service des monuments historiques en 1890. Il a fait de nombreux relevés de peintures murales pour la Commission des monuments historiques. Il est nommé architecte en chef des monuments historiques en 1898. Il a été responsable des monuments historiques de la Lozère, de la Sarthe, de l'arrondissement de Sceaux, du Rhône, de la Loire, de l'Ain et de la Sainte-Chapelle.

Il participe à la restauration du château des Milandes pour Charles Auguste Claverie[3].

Il fait restaurer les voûtes de l'abbatiale Sainte-Foy de Conques en 1910[4]

Il est l'architecte de l'immeuble d'habitation de la Société foncière lyonnaise, rue Poissonnière, Paris 2e construit en 1904-1905 selon des plans mettant en œuvre la technique de béton armé Hennebique[5].

Il a démissionné du service des monuments historiques en 1921.

Il a habité dans un hôtel particulier, situé au 43 rue de Beaune, à Paris 7e, qu'il a vendu à Gallimard pour y installer le siège de la NRF en 1929[6].

Famille

Henri Laffillée est mariée à Jeanne Barbier (1852-1926), fille de Jules Barbier (1825-1901) et de Marie Renard (1827-1897), et sœur de Pierre Barbier[7],[8]. Il est le père de l'architecte Jacques Laffillée.

Publications

  • avec Pierre Gélis-Didot, La peinture décorative en France du XIe au XVIe siècle, Librairie centrale d'architecture, 1889[9].
  • Les peintures murales de l'église de Poncé, G. Fleury et A. Dangin, 1892
  • Il a fait des dessins du château et le plan pour l'article du baron Fernand de La Tombelle, Le château de Castelnaud, dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1918, p. 204-217, 245-259, 294-307 (lire en ligne)
  • L'architecture et la décoration. De l'âge de pierre à nos jours. Évolution des formes, Les éditions historiques et religieuses, Paris, 1939, 3 tomes.

Distinction

  • Médaille de 2e classe en architecture au Salon des artistes français, en 1890.

Notes et références

  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 16e, n° 1117, vue 25/31.
  2. Il est remplacé pendant son engagement d'un an par Auguste Gagey, puis par Gabriel Ruprich-Robert lors de ses séjours à l'étranger à la suite d'un prix remporté en 1882. Archives nationales, travaux de restauration de la cathédrale de Reims, cote F/19/7836.
  3. Les Milandes : Histoire.
  4. Archiwebture : Objet BAH-16-1910-26918. Abbatiale Sainte-Foy, Conques (Aveyron) : salle du trésor. 1910.
  5. Archiwebture : Objet BAH-12-1904-22978. Immeuble d'habitation de la Société foncière Lyonnaise, rue Poissonnière, Paris 2e : reconstruction. 1904-1905
  6. BnF : Le siège des Éditions de la NRF, rue Sébastien-Bottin (anciennement rue de Beaune) dans le VIIe arrondissement à Paris
  7. Cimetières de France et d'ailleurs : Jules Barbier (1825-1901)
  8. Art lyrique français : Jules Barbier
  9. Bibliographie, dans L'Art pour tous : encyclopédie de l'art industriel et décoratif , juin 1890

Annexes

Bibliographie

  • David de Penanrun, Roux, Delaire, Les architectes élèves de l'École des beaux-arts, 1793-1907, Librairie de la Construction moderne, Paris, 1907, p. 308 (lire en ligne)
  • Christian Davy, La connaissance de la peinture murale romane de la vallée du Loir un siècle après la synthèse de Henri Laffillée, dans Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire du Vendômois, 1998 (lire en ligne)

Liens externes

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AGORHA
    • Musée d'Orsay
    • Union List of Artist Names
  • Ressources relatives à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Base AUTOR
    • Répertoire des architectes diocésains du XIXe siècle
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • IdRef
    • GND
    • Pays-Bas
    • Pologne
    • WorldCat
  • Compagnie des architectes en chef des monuments historiques : Louis-Henri Laffillée
  • Groupe de recherche sur la peinture murale : panneau 3
  • Cat'zArts, Beaux-arts de Paris, l'école nationale supérieure : dessins scolaires de Laffillée, Louis-Henri
  • Réunion des musées nationaux : Relevés de Laffillée, Louis-Henri
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