Jean-Claude Farhi

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Farhi.

Jean-Claude Farhi
Jean-Claude Farhi, sculpteur. Juillet 2011
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
MonacoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Sculpteur, peintreVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Jean-Claude Farhi est un sculpteur français né le à Paris et mort le à Monaco[1].

Biographie

Jean-Claude Farhi est né à Paris le . En 1946, il part à Bogota (Colombie). En 1957, il s'installe à Nice, où il prend des cours de dessins aux Arts décoratifs de Nice. Il fait son service militaire, en partie en Algérie, de 1960 à 1962.

Il retourne à Nice où il rencontre les principaux artistes de l'École de Nice : Ben, Gilli Alocco, Malaval… et les nouveaux-réalistes Arman et Raysse, qui lui font connaître le critique Pierre Restany. En 1965/1966, il travaille sur les « Motorcolors », puis les sculptures en plexiglas ou en métal. Il travaille un temps avec César.

À partir de 1968 (exposition galerie Iris Clert), il se consacre principalement aux sculptures en plexiglas (avec l'appui des usines « Polivar ») : des colonnes et des disques, des pyramides, et ensuite des sculptures dites à "géométrie variable", direction dans laquelle va se développer son travail avec des œuvres monumentales. Sa dernière sculpture monumentale "SECRET POINT" en acier cortén (dédié a sa fille Domitilla Farhi) a été installée à Saint-Paul-de-Vence, au carrefour des routes vers le centre du village et la Fondation Maeght à quelques kilomètres de son atelier. Sa femme Silvia Farhi et sa fille Domitilla vivent dans la demeure familiale à Tourrettes-sur-Loup.

Pierre Restany a écrit : « On peut parler de constructivisme déconstruit à propos de ces nouvelles sculptures de Farhi. On peut penser aux sculptures par téléphone proposées par Moholy-Nagy. Mais dans ce cas précis la communication téléphonique aurait subi de sérieuses interférences Art déco et post-moderne. »[2]. Claude Fournet, à l'époque directeur des Musées de Nice, déclare : « À la maitrise de la matière plastique qui fut l'élément premier de sa recherche se confond une fonctionnalité de formes qu'il emprunte à l'univers du futurisme et du bauhaus. Avec cette déviation qui fonde tout artiste aujourd'hui, acte d'appropriation ludique et qui situe magistralement Jean-Claude Farhi dans la ligne des Nouveaux-Réalistes lorsque, jouant des formes, dans son matériau très coloré, il nous propose des sculptures qui sont autant d'épures, dessinées dans la lumière de la couleur pure. »[3].

Notes et références

  1. « Le sculpteur Jean-Claude Farhi est mort », sur Monaco-Matin,
  2. Catalogue Farhi Galerie d'Art Contemporain des Musées de Nice, 1986
  3. Catalogue Farhi, G.A.C. des Musées de Nice, 1986

Annexes

Bibliographie

  • Catalogue J-C Farhi, Fondation Maeght, 1969.
  • Catalogue Jean-Claude Farhi, G.A.C Musées de Nice, 1986.
  • L’École de Nice, par Marcel Alocco, éditions Demaistre, Nice, 1995

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Pays-Bas
    • Israël
    • WorldCat
  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Artists of the World Online
    • Bénézit
    • Delarge
    • MutualArt
    • RKDartists
    • Union List of Artist Names
  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Deutsche Biographie
  • icône décorative Portail de la sculpture