Léon Rheims

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Rheims.

Léon Rheims
Fonction
Président
Éclaireuses éclaireurs israélites de France
-
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Châlons-en-Champagne (Marne, France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
16e arrondissement de Paris (France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Maurice RheimsVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Grade militaire
Conflit
Distinction
Archives conservées par

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Léon Rheims, né le à Châlons-sur-Marne et mort le à Paris 16e, est un général français du XXe siècle. Président des éclaireurs israélites de France, il est le père de Maurice Rheims (1910-2003), commissaire-priseur, historien d'art et romancier français, membre de l’Académie française.

Biographie

Léon Lazard Rheims est né le à Châlons-sur-Marne dans une famille juive alsacienne. Il est le fils de Moïse Rheims (1839-1908) et de son épouse Mélanie Aron (1840-1929), d'une famille de Phalsbourg liée aux Lazard. Il se marie à Paris le avec Rachel Mira Jeanne Lévy (1874-1933). Ils auront deux fils, Pierre (1902-1929) et Maurice (1910-2003), commissaire-priseur, historien d'art et romancier français, membre de l’Académie française, lui-même père de la photographe Bettina Rheims.

Carrière militaire au service du génie

Il fait ses études à l'École polytechnique (1893-1895), puis à l'École d'application à Fontainebleau (1895-1897). Il est promu lieutenant du génie au 5e régiment du génie à Versailles. Pendant la guerre, il est chef de bataillon, commandant le génie de la 71e division d'infanterie. Il est blessé à Verdun. Par la suite, il est lieutenant-colonel, chef du bureau du matériel à la « Section technique du génie » (STG) du ministère de la guerre.

Il atteint le grade de général de brigade[2] et il est un des rares généraux à s’être opposés au projet de Ligne Maginot, dont il a prédit[3] qu’elle sera « ridicule aussitôt que tournée », et à laquelle il aurait préféré « une défense mobile en hérisson ».

Étant juif, il est mis à la retraite pendant la Seconde Guerre mondiale, puis réintégré à la Libération[4].

Fonctions publiques

Il préside les Éclaireuses et éclaireurs israélites de France (EEIF), de 1933 à 1934.

Distinctions

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1915 et promu officier en 1924.

Liens externes

Notes et références

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. Date de nomination dans le grade de général de brigade : . Date de passage dans la 2e section (réserve) : .
  3. Voir [1].
  4. Voir (en)[2] JTA, 12 novembre 1944.
v · m
  • Roland Mossé (1924-1924)
  • Urbain Cahen (1925-1927)
  • Gédéon Geismar (1928-1931)
  • Léon Rheims (1933-1934)
  • Edmond Fleg (1935-1949)
  • Léon Meiss (1949-1955)
  • Jean-Louis Trèves (1955-1957)
  • Lucien Fayman (1959-1963)
  • Jacques Lévy (1963-1966)
  • Marguerite Klein (1966-1973)
  • Maurice Ventura (1973-1974)
  • Jean-Lou Hecker (1974-1982)
  • Anne-Marie Revcolevschi (1982-1986)
  • Daniel Robinsohn (1986-1990)
  • Evelyne Askenazi (1990-1992)
  • Monique Elfassy (1992-1999)
  • Olivier Jaoui (1999-2004)
  • Albert Lautman (2004-2005)
  • Franck Chekroun (2005-2008)
  • Béatrice Halpern Boukris (2008-2011)
  • Lionel Lanquar (2011-2012)
  • Michel Nakache (2012-2015)
  • Jeremie Haddad (2015-)
  • icône décorative Portail de la culture juive et du judaïsme
  • icône décorative Portail du scoutisme
  • icône décorative Portail de la Première Guerre mondiale
  • icône décorative Portail de l’Armée française