La Patte de Dindon

La Patte de Dindon
Eugène Laermans, L'Ivrogne, 1898.
Histoire
Fondation
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Cadre
Type
Collectif d'artistesVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège
Ville de BruxellesVoir et modifier les données sur Wikidata
Pays
 BelgiqueVoir et modifier les données sur Wikidata

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La Patte de Dindon est une association belge d'artistes bruxellois active à partir de 1852, jusqu'aux premières années du XXe siècle.

Caractéristiques

La Patte de Dindon est une académie libre essentiellement formée de peintres réalistes. Ce cercle comprend un atelier pour les membres qui souhaitent réaliser ensemble des expositions et également former de jeunes artistes. Les membres de l'association se réunissent à l'étage de la brasserie La Patte de Dindon sur la Grand-Place de Bruxelles, où ils peignent ensemble, notamment d'après un modèle.

L'existence de la Patte de Dindon débute en 1852 selon Sander Pierron et s'inspire du modèle de l'académie libre que le sculpteur Français François Rude a créée vers 1822 au couvent des Lorraine lorsqu'il résidait à Bruxelles[1]. Théodore Fourmois (1814-1871) est l'un de ses plus anciens membres, tandis que Alfred Verhaeren (né en 1849) et Eugène Laermans (jusqu'en 1900), y sont formés. En 1902, Sander Pierron évoque le cinquantenaire de l'académie de la Patte de Dindon[2],[3],[4].

Quelques membres

Firmin Baes, Henri Cassiers[5],[6], Paul Hermanus, Eugène Laermans, Jean Laudy, Marten Melsen, Henri Ottevaere, Henry Stacquet, Frans Van Leemputten, Constantin Meunier, Victor Uytterschaut[7] et Omer Coppens[8].

Expositions

Notes et références

  1. Sander Pierron, « François Rude et Auguste Rodin à Bruxelles », La Grande revue, vol. 6, no 4,‎ , p. 113-114 (lire en ligne, consulté le ).
  2. « APEF Redirection Service », sur archivesportaleurope.net (consulté le ).
  3. Revue moderne des arts et de la vie, 30 mars 1921 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55158335/f10.image.r=dindon
  4. Constantin Ekonomidès, « Du romantisme à l'impressionnisme », sur associationdupatrimoineartistique.be, (consulté le ).
  5. http://henricassiers.nl/onewebmedia/Francais.pdf
  6. Fierens-Gevaert et Arthur Laes, Musées royaux des beaux-arts de Belgique. Catalogue de la peinture moderne, 1928, page 73 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6274459v/f77.image.r=
  7. « 2000 Belges du 19ème siècle – Masmoulin, artiste passionné et sa bible de l'aquarelle explore aussi l'art moderne et l'art contemporain », sur Masmoulin, artiste passionné et sa bible de l'aquarelle explore aussi l'art moderne et l'art contemporain (consulté le ).
  8. Paul Piron, Dictionnaire des artistes plasticiens de Belgique des XIXe et XXe siècles, t.1: A-K, Bruxelles, Editions Art in Belgium, (ISBN 2-930338-11-3), p. 250
  9. Constantin Ekonomidès, « Réalisme et impressionnisme », sur associationdupatrimoineartistique.be, (consulté le ).

Articles connexes

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