Mathurin Brissonneau
Cet article est une ébauche concernant un homme politique français et Nantes.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion.
Maire de Nantes | |
---|---|
Charles Lechat |
Naissance | Le Pellerin (Loire-Atlantique) |
---|---|
Décès | (à 83 ans) Nantes (Loire-Atlantique) |
Sépulture | |
Nationalité | |
Domicile | |
Activités | Industriel, homme politique |
Membre de |
---|
modifier - modifier le code - modifier Wikidata
Mathurin Brissonneau, né le au Pellerin (Loire-Atlantique) et mort le [1] à Nantes, est un industriel et un homme politique français, maire par intérim de Nantes en 1881.
Biographie
Mathurin Brissonneau et son frère Joseph (1817-1900) font un apprentissage de mécaniciens à Nantes, dans l'entreprise Bertrand-Fourmand, située rue du Chapeau-Rouge. En 1841, ils rachètent le fonds et créent leur entreprise de mécanique générale, Brissonneau Frères, qui a pour clients les raffineries de sucre et les chantiers navals de Nantes.
En 1862, ils sont rejoints par Étienne Lotz, lui-même fondateur en 1837 d'une entreprise de mécanique orientée vers le matériel ferroviaire et agricole. En 1866, la fille de Mathurin, Marie Amélie, épouse Alphonse Lotz (1840-1921), fils d'Étienne, ingénieur des arts et manufactures, qui entre à son tour dans l'entreprise. En 1878, elle prend le nom de société Brissonneau et Lotz. Après avoir créé une nouvelle usine dans le quartier Launay[2], ils s'installent dans la commune de Doulon en 1878.
Tout en dirigeant cette entreprise, Mathurin Brissonneau occupe des postes honorifiques à la commission des Hospices, à la Caisse d'Épargne et à la Chambre de commerce de Nantes.
Membre du conseil municipal de Nantes, il est adjoint de Julien-Charles Lechat depuis 1874 ; celui-ci ayant démissionné, il assure l'intérim de la fonction de maire du au . Il est alors remplacé par Georges-Évariste Colombel, nommé par décret présidentiel. Le , Mathurin Brissonneau est candidat au poste de maire lors de la première élection par le conseil municipal, mais il n'obtient que 3 voix contre 23 à Colombel[3].
Il meurt le ; son domicile est alors au no 86 du quai de la Fosse. Il est inhumé au cimetière Miséricorde.
Voir aussi
Bibliographie
- Le Livre doré de l’hôtel-de-ville de Nantes, Imprimerie Salières, Nantes, 1890
- Claude Kahn et Jean Landais, Nantes et les Nantais sous le Second Empire, Nantes, Ouest éditions et Université inter-âges de Nantes, , 300 p. (ISBN 2-908261-92-8), p. 277 fiche biographique.
- Bernard Le Nail, Dictionnaire biographique de Nantes et de Loire-Atlantique, Pornic, Le Temps éditeur, , 414 p. (ISBN 978-2-36312-000-7), p. 66.
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 41.
- Yves Rochcongar, Capitaines d'industrie à Nantes au XIXe siècle, Nantes, éditions MeMo, , 335 p. (ISBN 2-910391-46-9).
Articles connexes
Liens externes
- Nantes Patrimonia : Brissonneau
Notes et références
Mathurin Brissonneau | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
Précédé par | Suivi par | |||||
|
|
|
- Portail de Nantes
- Portail de la politique française
- Portail de la production industrielle
- Portail de la France au XIXe siècle