Maurice Berniquet
Maurice Berniquet
| Préfet de la Gironde | |
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Justin de Selves Charles Lutaud | |
| Préfet du Finistère | |
| - | |
Gabriel Bouffet Victor Proudhon (d) | |
| Préfet du Cher | |
| - | |
Léonce Ribert (d) | |
| Préfet du Jura | |
| - | |
Louis Jabouille (d) Jules Ligier (d) | |
| Sous-préfet de Pontoise | |
| à partir de | |
| Sous-préfet d'Hazebrouck | |
| à partir de | |
| Sous-préfet de l'arrondissement de Vervins | |
| à partir de | |
| Sous-préfet de Saint-Girons | |
| à partir de | |
| Sous-préfet de Muret | |
| à partir de | |
| Conseiller d'État |
| Naissance |  Foix |
|---|---|
| Décès | (à 61 ans) 16e arrondissement de Paris |
| Nationalité | |
| Activité |
| Distinctions | |
|---|---|
| Archives conservées par | Archives nationales (F/1bI/440)[1] |
Signature
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Adolphe-René-Maurice Berniquet, né à Foix (Ariège) le et mort à Paris le , est un homme politique français[2]. Il a terminé sa carrière comme préfet de La Gironde[3].
Biographie
Il commence ses études de Droit à Grenoble et les termine à Paris. C'est sous la protection de la très influente Famille Duvergier de Hauranne, ami de Thiers, et des Rémusat, qu'il débute dans l'administration comme sous-préfet de Muret (Haute-Garonne), en 1871.
En 1873, après l'élection de Mac Mahon, la Gazette du Languedoc, journal monarchiste, publia qu'il avait su prendre ses précautions vis-à-vis du nouveau régime, poussant à sa révocation. Il demanda au journal de publier une lettre rédigée en ces termes :
« [...] Vous êtes mieux renseigné que moi; les bruits qui circulent sur la probabilité de ma révocation ne m'étaient pas encore parvenus [...] Je crois n'avoir rien à renier de mes sentiments politiques, rien à y ajouter non plus; tel j'étais avant le 24 mai, tel, absolument tel, je compte rester maintenant, à moins que le gouvernement, éclairé par vos conseils, ne se décide à me remplacer par un fonctionnaire plus sûr. »[4].
Il sera régulièrement attaqué tout le long de ses mandatures par le futur député Charles Bernard, antisémite avéré et trublion parlementaire[5],[6].
Il épouse Mlle Eugénie Parmentier en 1877.
Il est le père d'André Berniquet, général de division[7].
Fonctions
- Préfet du Jura en 1880.
- Préfet du Cher en 1883
- Préfet du Finistère en 1887
- Préfet de la Gironde en 1890
Distinctions
Officier de l'Instruction publique (1885)
Chevalier de l'ordre du Mérite agricole (1894)
Commandeur de la Légion d'honneur (1896)[8].
Bibliographie
Nos notabilités du XIXe siècle : Médaillons bordelais. (ill. Louis Blayot), t. I, Bordeaux, Féret et fils, 1896
Notes et références
- ↑ « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001514/d_155 »
- ↑ « Portail National des Archives », sur FranceArchives
- ↑ « Dictionnaire.Senagent », sur Le Parisien.
- ↑ Revue illustrée du Tout-Sud-Ouest, 01 juin 1907, « Biographie », sur Gallica
- ↑ Le Firaro, 28 janvier 1899, « Journal », sur Gallica.
- ↑ Le Réveil bônois, 04 février 1899, « Journal », sur Gallica.
- ↑ Alain Garric, « Généalogie famille Berniquet », sur Geneanet.
- ↑ « Cote LH//203/43 », base Léonore, ministère français de la Culture
Annexes
Articles connexes
- Liste des préfets de la Gironde
- Liste des préfets du Finistère
- Liste des préfets du Cher
- Liste des préfets du Jura
Liens externes
Sur les autres projets Wikimedia :
- Maurice Berniquet, sur Wikimedia Commons
- Ressources relatives à la vie publique
: - base Léonore
- Personnel de l'administration préfectorale (1881-1926)
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