Pointe de Chalune
| Pointe de Chalune | |||
 Vue de la pointe de Chalune depuis le col de Vésinaz. | |||
| Géographie | |||
|---|---|---|---|
| Altitude | 2 116 m[1] | ||
| Massif | Massif du Chablais (Alpes) | ||
| Coordonnées | 46° 10′ 48″ nord, 6° 34′ 53″ est[1] | ||
| Administration | |||
| Pays |  France | ||
| Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||
| Département | Haute-Savoie | ||
| Ascension | |||
| Voie la plus facile | Depuis le col de la Ramaz ou La Chèvrerie | ||
| Géologie | |||
| Âge | Jurassique inférieur à moyen | ||
| Roches | Roches sédimentaires | ||
| Type | Anticlinal | ||
| Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
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La pointe de Chalune est un sommet de France situé en Haute-Savoie sur la commune de Bellevaux, dans le massif du Chablais.
Toponyme
Le toponyme Chalune présente plusieurs origines possibles. Il peut provenir du patois calonna, signifiant « pente abritée », du mot régional calane, décrivant un « escarpement ou un versant rocheux abrupt »[2]. Il pourrait provenir du latin vulgaire caliavum ou du gaulois caljavo signifiant « caillouteux, pierreux » et indiquerait que Chalune aurait la même origine que le mot « caillou »[2].
Géologie
Article connexe : Nappe de la Brèche.
La pointe de Chalune est située à l'extrémité occidentale du repli frontal de la nappe de la Brèche[3],[4],[5] (anticlinal du roc d'Enfer). À cet endroit, l'érosion dévoile les couches successives de l'anticlinal en section. Ainsi, si le roc d'Enfer appartient à la Brèche supérieure, la pointe de Chalune est située dans la Brèche inférieure, tandis que la pointe de Chavasse est constituée par la nappe des Préalpes médianes sous-jacente. Le contact entre les deux nappes se situe au nord-est du col de Vésinaz.
Ascension
La pointe de Chalune est accessible depuis le col de Chalune. On accède à ce dernier par le col de la Ramaz ou depuis La Chèvrerie via le hameau de Pététoz.
Lien externe
- Pointe de Chalune sur Camptocamp
Notes et références
- ↑ a et b « Carte IGN classique » sur Géoportail.
- ↑ a et b Jean-Philippe Buord, Origines des noms des montagnes de la Haute-Savoie : Petites et grandes histoires des sommets, Seynod, Color Verba, , 410 p. (ISBN 978-2-9553563-0-2).
- ↑ Christian Caron, « Survol géologique des Alpes occidentales », Bulletin de la Société fribourgeoise des Sciences naturelles, vol. 62, no 2, , p. 73-81 (DOI 10.5169/seals-308499).
- ↑ Roland Plancherel, Carte et notice explicative de la Carte géologique de la France (1/50000ème) : Feuille Samoëns-Pas-de-Morgins (655), Orléans, BRGM, , 110 p. (ISBN 2-7159-1655-8).
- ↑ Maurice Guidon, « Roc d'Enfer », sur Geol-Alps, (consulté le ).
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