Raymond Latarjet

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Latarjet.

Raymond Latarjet
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
Neuilly-sur-SeineVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Faculté des sciences de Paris (doctorat) (jusqu'en )
Université de Lyon (doctorat) (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Biologiste, chercheurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Académie des sciencesVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Prix Charles-Léopold-Mayer ()
Médaille Finsen (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Raymond Latarjet, né le à Lyon 2e et mort le à Neuilly-sur-Seine [1], est un biologiste et un radiobiologiste français.

Il est le fils d'André Latarjet, professeur de médecine à Lyon.

Biographie

Il se dirige d'abord vers la physique en obtenant un doctorat en 1937, avant de se tourner vers la médecine. En 1935 à Chamonix, alors étudiant, il devient champion de France universitaire de ski[2]. Sa thèse de doctorat, soutenue en 1940, porte sur l'action des ultraviolets sur les microbes. Remarqué par Antoine Lacassagne, directeur de la section de biologie de l'Institut du radium, à Paris, il se joint à son équipe et se spécialise dans la radiobiologie et les rayonnements ionisants dans le traitement des cancers.

Lors d'un séjour aux États-Unis, dans le laboratoire de génétique de Cold Spring Harbor, en 1945, il obtient des mutations de virus en irradiant la cellule hôte pendant la multiplication végétative du virus. Ce travail, effectué en collaboration avec Salvador Luria, aboutit à une nouvelle compréhension du cycle intracellulaire des virus. Il poursuit ces recherches à l'Institut Pasteur, puis à l'Institut du Radium, dont il devient le directeur de la section Biologie en 1954.

À ce poste, mais aussi comme professeur à l'Institut des sciences et des techniques nucléaires (1957-1975) et comme membre ou président de nombreux organismes (Comité national de la recherche scientifique du CNRS, Comité international de photobiologie, Conseil scientifique de l'INSERM, etc.), il est l'une des plus importantes personnalités internationales de la radiobiologie. Il a été élu à l'Académie des sciences en 1972. Son épouse, née Jacqueline Bernard, est décédée le à l'âge de 95 ans.

Références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Daniel Guy Gardian (préf. Michel Noir, Bernard Lapasset), 100 ans au FCL : 1893-1993, Lyon, Imprimerie Rivet, , 245 p. (ISBN 2-00-004201-5), p. 93.

Liens externes

  • Ressources relatives à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • La France savante
    • Institut Pasteur
    • Persée
  • Ressource relative à la littératureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Académie française (lauréats)
  • Ressource relative à la santéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Bibliothèque interuniversitaire de santé
  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Universalis
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Belgique
    • Pays-Bas
    • Israël
    • NUKAT
    • WorldCat
  • Encyclopedia Universalis
  • Archives de France, Tubiana, Maurice : « Raymond Latarjet »
  • Philippe Coste, « Portrait d'un visionnaire chef de cordée », Vivre, no 281, 1994.
  • « Raymond Latarjet », International Journal of Radiation Biology, vol. 21, no 3, 1972.
  • icône décorative Portail de la médecine
  • icône décorative Portail de la biologie
  • icône décorative Portail de la France