Temple protestant de Saint-Hippolyte-du-Fort
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/6a/Temple_saint-hippolyte_du_fort.jpg/260px-Temple_saint-hippolyte_du_fort.jpg)
Type | Temple protestant ![]() |
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Fondation | ![]() |
Site web | protestants-gardon-vidourle.epudf.org ![]() |
Localisation | Saint-Hippolyte-du-Fort, Gard ![]() |
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Coordonnées | 43° 57′ 46″ N, 3° 51′ 30″ E ![]() |
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![Carte](https://maps.wikimedia.org/img/osm-intl,13,43.962711,3.858412,280x280.png?lang=fr&domain=fr.wikipedia.org&title=Temple_protestant_de_Saint-Hippolyte-du-Fort&revid=215976311&groups=_8eb5a146d9587f91af61fdfd5d2c8eb900db2ef6)
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Le temple protestant de Saint-Hippolyte-du-Fort est un lieu de culte situé à Saint-Hippolyte-du-Fort, dans les Cévennes. La paroisse est membre de l'Église protestante unie de France. C'est un des plus grand temple de France, avec 600 m².
Histoire
Sous l'Ancien régime
Le premier temple est construit en 1650, de l'autre côté de la rivière l'Argentesse, sur la place de la Couronne.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/dc/Saint-Hippolyte-du-Fort.jpg/220px-Saint-Hippolyte-du-Fort.jpg)
Le 16 février 1681, en préparation de la Révocation de l'édit de Nantes, l'ancien temple de Saint-Hippolyte est démoli. Une partie des pierres sert à la construction du fort Vauban à Alès. Des huguenots et camisards y sont emprisonnés. La population est alors à 98% protestante[1].
Depuis la Révolution
Le , la commune achète un terrain de 1750 m². Le est posée la première pierre du temple. Le temple est inauguré le . En 1853, est ajouté le clocher. La cloche est l'ancienne cloche de l'Hôtel de Ville, confisquée en 1682 au temple protestant de l'époque.
L'orgue est installé à l’automne 1854 sur la tribune - il est réalisé par les facteurs Beaucourt & Voegeli[2],[3]. Il est inscrit en juillet 2023 au titre des objets monuments historiques[4].
La paroisse est aujourd'hui membre de l'Ensemble entre Gardon et Vidourle, qui rassemble les communes de Quissac (Gard), Lédignan, Lézan, Tornac. Les pasteurs sont Ingrid Prat, Agnès Daudé et François Bergouignan[5],[6],[7].
Architecture
Le temple est le plus grand du Gard, juste avant le Grand temple d'Anduze, et un des plus grands de France[8].
Notes et références
- ↑ « Les Basses Cévennes », sur museeprotestant.org (consulté le )
- ↑ « Voyage baroque au temple avec Frédéric Muñoz », sur Midi Libre, (consulté le )
- ↑ Guylène Dubois, « Michel Dautry, la passion de l'orgue vivant », sur Reforme, (consulté le )
- ↑ « Orgue de tribune »
, sur Base Palissy - pop.culture.gouv.fr
- ↑ Jeanne Leblay, « L’Église protestante unie de France bénit le premier mariage de pasteures homosexuelles », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Justine Rodier, « L’Eglise protestante bénit le premier mariage de pasteures lesbiennes », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ « François Bergouignan, nouveau pasteur pour les dix-sept temples », sur midilibre.fr, (consulté le )
- ↑ « Saint-Hippolyte-du-Fort », sur Midi Libre, (consulté le )
Annexes
Bibliographie
- Henri Dubief et Jacques Poujol, La France protestante, Histoire et Lieux de mémoire, Max Chaleil, Montpellier, 1992
Articles connexes
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative à la religion
:
- Clochers de France
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