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Limite est du massif du Vercors et début du Trièves
Le tourisme constitue un secteur économique important du département de l'Isère (38). Avec 65 000 lits d'hébergement, trois millions de nuitées[1], et un chiffre d'affaires aux remontées mécaniques de 115 079 025€ sur la saison 2013/2014[2], l'Isère se place au 3e rang des départements français en matière de tourisme de montagne. Son territoire étant formé en grande partie par divers massifs des Alpes et des Préalpes (Écrins, Grandes Rousses, Taillefer, Belledonne, Chartreuse, Vercors), eux-mêmes divisés en plusieurs régions naturelles (dont l'Oisans, le Trièves, la Matheysine), l'Isère dispose de plus d'une trentaine de stations de sports d'hiver (formant 26 domaines de ski alpin en 2017). Les plus réputées sont l'Alpe d'Huez, les Deux Alpes (dont le glacier constitue l'un des principaux domaines de ski d'été d'Europe), Chamrousse (site des épreuves de ski alpin aux Jeux olympiques d'hiver de Grenoble de 1968), Villard-de-Lans ou encore Autrans (où se tient annuellement l'épreuve sportive de ski de fond la Foulée blanche). Le Parc national des Ecrins est situé pour partie dans le département de l'Isère, qui dispose aussi de deux parcs naturels régionaux (Vercors et Chartreuse).
Le secteur du tourisme en Isère est également porté par des festivals annuels dont les plus connus sont les suivants :
Avec un chiffre d'affaires aux remontées mécaniques de 115 079 025€ sur la saison 2013/2014[2], l'Isère se place au 3e rang des départements français en matière de tourisme de montagne. Deux stations du département figurent parmi les 10 principales stations françaises en termes de fréquentation et de taille, à savoir l'Alpe d'Huez et les Deux Alpes.
En 2017, les 27 domaines de ski alpins isérois sont les suivants :
2. Les Deux Alpes (incluant liaison piste et télésiège avec Mont-de-Lans et liaison télécabine avec Venosc ; station notamment célèbre pour son glacier permettant la pratique du ski d'été) ;
3. Les Hauts du Col (station haute du col d'Ornon avec 2 téléskis) ;
4. Le Plan du Col (en bord de la route peu avant le col d'Ornon avec 1 téléski) ;
Chamrousse, via ferrata des lacs Robert, AD ; PD/AD
Chamrousse, via ferrata des 3 fontaines, PD/AD ;
Corps/Barrage du Sautet, Les Tunnels & Le Grand Frisson, PD et AD ;
Crolles, La Vire des Lavandières, AD/D, Exp: Est - 270m deniv. Lg : 800m - Tmps. approche 1h (400m déniv.) - Suivant la période, prévoir un imperméable pour franchir la cascade de l'Oule ;
Crolles, Le Grand Dièdre, TD/ED-, Lg: 600m, passage du grand dièdre en dévers continu, probablement la ou une des plus dures de France ;
Grenoble, Via ferrata de Grenoble, 2 parties (AD/D et D/TD), pont de singe et passerelle sur la première partie, échappatoires et vue magnifique sur Grenoble sur la seconde depuis la Bastille ;
L'Alpe d'Huez, Gorges de Sarenne, AD ;
L'Alpe d'Huez, Pierre-Ronde, D ;
L'Alpe du Grand Serre, via ferrata de la Cascade, PD ;
Saint-Christophe-en-Oisans, via ferrata de Saint-Christophe-en-Oisans, D ;
Venoc/Les Deux Alpes, Les Perrons, D.
Cotations en France : F=Facile, PD=Peu Difficile, AD=Assez Difficile, D=Difficile, TD=Très Difficile, ED=Extrêmement Difficile
Le département note la présence sur son territoire du parc national des Écrins. À cheval entre l'Isère et les Hautes-Alpes, il s'étend sur 91 800 hectares (ce qui en fait le plus grand parc national français). Créé en 1973 sous l’impulsion des alpinistes, des associations naturalistes et du Club Alpin Français, c'est un territoire de haute montagne qui culmine à 4 102 mètres d'altitude à la Barre des Écrins (située dans le département des Hautes-Alpes, le point culminant du département de l'Isère étant son antécime, à savoir le Pic Lory, culminant à 4 088 mètres d’altitude). Au total, plus de 150 sommets dépassent les 3 000 mètres et les glaciers y sont omniprésents (ils couvrent ainsi plus de 10 000 hectares de la surface du parc)[6].
Plusieurs routes du département offrent un caractère impressionnant de par leur construction (routes en encorbellement taillées dans les falaises, présence de tunnels en entailles, croisements difficiles...).
Un ensemble de fortifications destinées à protéger la ville de Grenoble à la suite de la défaite de la France dans la guerre franco-allemande de 1870 a été mis en place dans la seconde moitié du XIXe siècle, quelques décennies après l'achèvement du fort de la Bastille. Outre le fort de la Bastille, la ceinture fortifiée de Grenoble est constituée de six forts :
Le département de l'Isère serait clairsemé de plus de 560 châteaux[7]. Beaucoup de ces constructions ne sont plus que vestiges, mais Virieu, Vizille, Sassenage, Septème ont conservé leur splendeur. Forteresses féodales ou demeures somptueuses, aujourd'hui, environ 25 de ces châteaux sont ouverts à la visite.
De nombreux sites religieux de grande importance sont présents sur le territoire de l'Isère, dont des abbayes, monastères, chapelles, cathédrales, églises…[9]
L'autoroute A48 de Bourgoin-Jallieu à Grenoble, et devant relier à terme Grenoble à Ambérieu-en-Bugey et Bourg-en-Bresse ;
L'autoroute A7 dans la vallée du Rhône ;
L'autoroute A41 Grenoble-Chambéry-Genève ;
L'autoroute A49 (Valence)-Romans-Voreppe, ouvrant Grenoble au sud de la France ;
L'autoroute A51, liant l'A480 à Monestier-de-Clermont, et qui devait relier à terme Grenoble à Gap et à Marseille ;
L'autoroute A480 (Rocade-Ouest de Grenoble) ;
L'autoroute A432, grand contournement Lyonnais, traverse également une petite partie du département.
La prairie de la rencontre, sur la route Napoléon (RN85).
Les routes N85 (vers Gap), D1091 (vers Briançon) et D1075 (vers Sisteron) relient Grenoble aux Alpes du Sud et à leurs stations de ski.
Routes thématiques
Plusieurs routes départementales ont été transformées en routes et itinéraires thématiques[10] : route Napoléon (de Corps à Grenoble), route de Stendhal (de Grenoble à Brangues en passant par Morestel, Chirens et Voreppe), route des savoir-faire de Chartreuse, route des savoir-faire d'Oisans…
Train
Le TGV relie Paris à Grenoble plusieurs fois par jour en trois heures. Plusieurs lignes TER desservent le département :
La ligne Lyon-Grenoble passant par L'Isle d'Abeau, Bourgoin-Jailleu, La-Tour-du-Pin, Rives, Voiron et Moirans ;
La ligne Valence-Grenoble, rattrapant la ligne Lyon-Grenoble à Moirans, desservant Saint-Marcellin, Vinay et Tullins ;