Veronica Fontana

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Veronica Fontana
Biographie
Naissance
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ParmeVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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BologneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Graveuse, illustratrice scientifiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Domenico Maria FontanaVoir et modifier les données sur Wikidata

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Bacchante par Veronica Fontana. Dans Lorenzo Legati, Museo Cospiano, annesso a quello del famoso Ulisse Aldrovandi, Bologne, 1677.

Veronica Fontana, née en 1651 à Parme et morte en 1690 à Bologne, est une artiste italienne. Elle se consacra en particulier à la gravure, à la xylographie et à la décoration de livres.

Biographie

Veronica Fontana naît à Parme mais vit à Bologne[1]. Élève de son père, le graveur Domenico Maria Fontana, dont elle apprend notamment les techniques de la sculpture sur bois, elle fréquente ensuite l'école bolonaise d'art pour femmes, dirigée par Elisabetta Sirani[2], où elle apprend le dessin et la peinture[3].

Elle se consacre à la gravure de figures sur cuivre ou sur bois, en se spécialisant dans la xylographie[2], et en particulier à la décoration des publications de l'époque[4], réalisant de nombreux frontispices et illustrations de textes scientifiques et religieux[5]. Artiste totalement autonome, elle prend la relève du graveur Giovanni Francesco Cassioni[6], exécutant des œuvres complètes, c'est-à-dire à la fois la gravure proprement dite et l'ébauche du dessin (c'est-à-dire la ligne à suivre pour graver)[7].

Très estimée, elle a pour élèves Giulio Cesare Venenti et le comte Berò[8].

Elle est également représentée dans de nombreuses œuvres de l'artiste bolonais Giuseppe Maria Moretti (Bologne, 1659-1746), qui est amoureux d'elle [9] : son père refuse qu'elle se marie, prétextant qu'il veut retourner avec elle à Parme.

Veronica meurt de la tuberculose à Bologne[8].

Notes et références

  • (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Veronica Fontana » (voir la liste des auteurs).
  1. Levati 1822, p. 82.
  2. a et b Donna, disciplina, creanza cristiana dal XV al XVII secolo, di Gabriella Zarri, Ed. di Storia e Letteratura, 1996, p. 368 et 372.
  3. Il Seicento, Clueb.it, p. 147.
  4. Polo BVE, Biblioteca Nazionale Centrale di Roma
  5. Elisabetta Sirani: una virtuosa del Seicento bolognese, di Adelina Modesti, Editrice Compositori, 2004, p. 134
  6. Federigo Nomi, un letterato del Seicento, L. S. Olschki, 1984, p. 189.
  7. Elisabetta Sirani: pittrice eroina (1638-1665), Editrice Compositori, 2004, p. 123.
  8. a et b Donne illustri, di Ambrogio Levati, Milano, ed. Bettoni, 1892, p. 82-83.
  9. Felsina pittrice, di Luigi Crespi, stamperia di Marco Pagliarini, 1769, p. 249-250.

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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