Serafín Baroja

Serafin Baroja
Biographie
Naissance
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Saint-SébastienVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
BeraVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
espagnoleVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Ingénieur, poète, ingénieur des mines, journaliste, écrivainVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Ricardo Baroja
Pío Baroja
Carmen BarojaVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflit
Troisième guerre carliste (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Serafín Baroja
Signature

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Serafín Baroja, de son nom complet José Mauricio Zornoza, né à Saint-Sébastien le et mort à Bera, en Navarre, le est un ingénieur et écrivain espagnol, connu principalement pour être le patriarche du clan des Baroja[1].

Il est le père de l'écrivain Pío Baroja, du peintre Ricardo Baroja et de l'écrivaine Carmen Baroja, ainsi que le grand-père de l'anthropologue Julio Caro Baroja et du cinéaste Pío Caro Baroja.

C'est un écrivain populaire de son époque, éditeur et journaliste, écrivant tant en castillan qu'en basque. Il est notamment l'auteur de La marche de Saint-Sébastien, hymne de la ville, où il existe un parc en son honneur[2].

Œuvre littéraire en basque

Son œuvre est publiée par son petit fils Julio en 1986. On y retrouve notamment les chansons basques anti-carlistes créées pendant la guerre, dont l’œuvre Gaciguezac ("Aigre-douce" en basque), un livre de poésies de 72 pages publié à Saint-Sébastien en 1875, ainsi que le recueil de poèmes Malkoak eta itzalak ("Larmes et ombres"). On retrouve également les chroniques de la guerre carliste publiées entre janvier et février 1876 dans le journal El Tiempo[3] de Madrid où il est correspondant de guerre[4].

Il publie également, dès 1883, les premières publications éditées en langue basque à Pampelune, ainsi que les traductions en basque d’œuvres comme La Vie de Lazarillo de Tormes traduit en basque par Tormesco lazarochon bicia et de grands auteurs comme Campoamor, Gustavo Adolfo Bécquer, Calderón de la Barca, Antonio García Gutiérrez, López de Ayala, José Selgas, Ludwig Uhland, Lope de Vega, José Zorrilla ou Shakespeare.

C'est pendant son séjour à Pampelune qu'il écrit La Marche de Saint-Sébastien, le 10 janvier 1884. Composée par Raimundo Sarriegui, elle est aujourd'hui l'hymne de la capitale du Guipuscoa[5].

Il meurt à Bera le 16 juillet 1912.

La maison familiale des Baroja « Itzea » à Bera.

Notes et références

  1. (eu) « Serafin Baroja (Donostia, 1840 - Bera, 1912), mendeurreneko ekitaldiak », sur www.donostiakultura.eus
  2. (en) « Parque del escritor donostiarra Serafín Baroja (al fondo el Seminario y el Monte Igeldo) », sur Mapio.net
  3. « Serafín Baroja (1840-1912) », sur data.bnf.fr
  4. « Serafín Baroja Zornoza | Real Academia de la Historia », sur dbe.rah.es
  5. « La primera letra de la marcha de de San Sebastián difería en el texto y fue obra de Serafín Baroja. diariovasco.com », sur www.diariovasco.com

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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